TaijiQuan
Pour le néophyte
Il se présente le plus souvent comme une gestuelle lente de mouvements enchaînés en continu, debout, parmi lesquels on reconnaît des mouvements empruntés aux arts martiaux ou des postures copiant les animaux. De cette pratique ressort une image de beauté, de relaxation et de contrôle de soi. Parfois on voit certains pratiquants bouger ensemble, collés par les mains qui tentent de se pousser ou de se déséquilibrer dans une ambiance d’harmonie . La fluidité de la pratique permet au deux sexes de s’y adonner à tout age et avec grand plaisir.
Pour le connaisseur
Il ne se limite pas à la pratique lente. C’est l’occasion d’une recherche d’harmonie intérieure, d’équilibration volontaire des énergies Yin et Yang dans le corps. La fluidité devient souplesse intérieure, recherche sur l’esprit , sur la conscience de soi et sur l’Etre. L’aspect martial souvent méconnu du public est véritablement efficace. La lenteur se mue en explosivité dans une « danse de Guerre ». Le Taijiquan se relie à l’alchimie interne ancienne chinoise, en ce sens il est une méthode de « Transformation personnelle ». La pratique des armes diverses telles que le sabre, le baton, l’ épée, la lance, le poignard, l’ éventail ou la hallebarde ouvre des dimensions.
LE TAIJIQUAN est un ART qui va au-delà de ce que les mots peuvent exprimer, sa profondeur est sans limite.
Mes études
J’ai commencé la pratique quotidienne il y a près de 40 ans, et étudié d’au moins 50 personnes distinctes, en autodidacte, parfois avec des Maîtres célèbres, parfois avec des inconnus. J’ai commencé avec la forme courte dite de « Beijing 24 mouvements » puis l’école de Yang Chen Fu, puis celle de Yang Chao Hou, et celle de Yang lu chan. J’ai étudié le style Chen de Wang Xian, puis le style Wu moderne, et le style Wu ancien de Wang Hao Da disciple de Ma yueh liang. Dernièrement j’ai étudié le style de Sun Lu tang. J’ai étudié le Tui-shou de nombreuses écoles et entrainé des compétiteurs jusqu’au championnat d’Europe. J’ai étudié le San-shou de combat avec Erle Montaigue. J’ai étudié plusieurs formes par arme : sabre, baton, lance, hallebarde, épée, les double poignards de l’école Li .
Les styles
Pour la majorité des pratiquants, leur référence se limite à un seul style, souvent perçu comme le meilleur à leurs yeux. pour les Initiés, les styles ne représentent que les préférences de tel ou tel Maître. Tous les styles reposent sur les Mêmes Principes, et sont donc équivalents en essence.
Création
CANNE WUJI : Une forme de Taiji avec canne crosse, qui inclut les étirements Qigong des méridiens d’acupuncture. Elle est associée à un enchainement à deux, mêlant cette forme de Taiji avec canne, avec une forme de Bagua zhang avec canne boule. Le système technique est complété par une méthode de travail avec partenaire lorsqu’il saisit votre canne, et une méthode de combat à main nue contre un possesseur de canne.